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En 2024, les attaques de cybersécurité sont l'une des plus grandes menaces auxquelles les entreprises, grandes ou petites, sont confrontées et ne peuvent se permettre de sous-estimer le risque. Les cyberattaques coûteront, à l’échelle mondiale, environ 9 500 milliards de dollars, s’ajoutant à l’impact durable sur la réputation et les opérations futures de toute entreprise qui échouera à riposter. Les besoins en experts sont donc exponentiels ; et pourtant 3,5 millions de postes sont aujourd’hui vacants sur le secteur de la cybersécurité au niveau international.
Dans ce rapport, Hays partage les perspectives et les commentaires d’experts, de leaders d’opinion et de dirigeants sur le futur de la cybersécurité pour les entreprises à travers le monde.
Le rapport de l'année dernière révélait que plus de la moitié des répondants n’arrivaient pas à attirer les talents ; un an plus tard, le constat reste inchangé.
L'une des raisons invoquées est le manque de travailleurs qualifiés disponibles sur le marché. Ces professionnels exigent désormais des salaires que de nombreuses entreprises ne peuvent pas proposer. En effet, en 2023, près de la moitié des employeurs interrogés ont gelé les augmentations de salaires des collaborateurs internes ou des futures recrues de leur équipe de sécurité. Seulement 17 % des répondants ont pu offrir une augmentation de salaire supérieure à 10 % pendant cette période. La rémunération de ces profils devient de plus en plus problématique pour les recruteurs qui doivent jongler entre attractivité et restrictions budgétaires.
Les chiffres du rapport à retenir :
Le recrutement de professionnels spécialisés en cybersécurité déjà qualifiés représente un défi majeur pour les entreprises. Par conséquent, la formation et le développement offrent une source alternative face à la pénurie de talents.
Parmi les employeurs qui ont indiqué avoir du mal à attirer des talents en cybersécurité, 61 % citent le manque de candidats qualifiés comme un facteur majeur. Les experts en cybersécurité expérimentés étant très recherchés, l’alternative la plus exploitée est le recrutement ou la reconversion de talents potentiels qui démontrent les compétences transférables nécessaires pour réussir dans ce domaine. Cela peut être également une solution viable pour aider les entreprises qui ont du mal à s’aligner sur les prétentions salariales des candidats qualifiés existants ou celles proposées par la concurrence.
L'impact de l'intelligence artificielle dans le monde du travail offre à la fois une solution et pose un défi pour les équipes de cybersécurité à l’international. Alors qu'une large majorité de répondants (89 %) pensent que l'IA sera utile pour améliorer les capacités de sécurité, près de la moitié des leaders pensent que, d'ici 2026, l'automatisation ne résultera pas en une perte d'emplois alors que 36 % le prévoient. Les outils IA permettant de soutenir les professionnels plutôt que de les remplacer, la montée en compétences et la formation sur ces technologies deviennent une priorité encore plus grande pour les entreprises.
- Les "avantages financiers" ont été cités comme le levier numéro un pour attirer les talents - ce qui ne figurait pas parmi les cinq premières raisons à l'échelle mondiale.
- Seulement 31 % des répondants ont déclaré qu'ils n'avaient pas offert d'augmentation salariale en 2023, contre 44 % au niveau mondial.
- Un tiers des répondants pensent que l'IA va favoriser les cyberattaques, tandis que seulement 5 % affirment qu'elle donnera un avantage aux entreprises pour se défendre (ces pourcentages sont respectivement de 20 % et 14 % à l'échelle mondiale).
- Seulement 24 % pensent que l'IA n'affectera pas le nombre d'employés, contre 44 % à l’échelle internationale. 57 % pensent qu'elle aura un impact au cours des deux prochaines années, ce qui représente une augmentation significative par rapport à 36 % à l'échelle mondiale.
- Environ les deux tiers des répondants (66 %) affirment que leur budget cybersécurité augmentera en 2024, contre 54 % à l'échelle mondiale.
- Malgré cela, 86 % se disent "extrêmement", "très" ou "modérément" préoccupés par leur budget, contre 72 % au niveau mondial.
- 38 % affirment que plus de 5 % de leur budget de cybersécurité est alloué au développement des talents, ce qui est significativement plus élevé que le pourcentage de répondants à l'échelle mondiale (26 %).
*Méthodologie
Ce rapport sur la cybersécurité a été élaboré grâce à un panel constitué, à l’échelle internationale dans 47 pays, auprès de 1 000 dirigeants en cybersécurité.
Hays plc (le "groupe") est le premier spécialiste mondial des solutions de main-d'œuvre et de recrutement, telles que RPO et MSP. Le groupe est expert dans le recrutement de personnes qualifiées, professionnelles et compétentes dans le monde entier, étant le leader du marché au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie et l'un des leaders du marché en Europe continentale, en Amérique latine et en Asie. Le groupe opère dans les secteurs privé et public et propose des postes permanents, des rôles contractuels et des missions temporaires. Au 31 décembre 2023, le groupe employait plus de 12 300 personnes travaillant dans 249 bureaux répartis dans 33 pays. Pour l'exercice clos le 30 juin 2023 :
- le Groupe a déclaré des honoraires nets de 1 294,6 millions de livres sterling et un bénéfice d'exploitation de 197,0 millions de livres sterling ;
- le Groupe a placé environ 76 800 candidats dans des emplois permanents et environ 245 000 personnes dans des rôles temporaires ;
- 15% des honoraires nets du groupe ont été générés en Australie et en Nouvelle-Zélande, 30% en Allemagne, 21% au Royaume-Uni et en Irlande et 34% dans le reste du monde ;
- les activités de placement temporaire ont représenté 57% des honoraires nets et les activités de placement permanent ont représenté 43% des honoraires nets ;
- La technologie est la division la plus importante du groupe, avec 26% des honoraires nets, suivie par la comptabilité et la finance (15%) et l'ingénierie (10%).
- Hays est présent dans les pays suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Hongrie, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Singapour, Suède, Suisse, Thaïlande.
Fort de son développement et de sa croissance, Hays France & Luxembourg compte aujourd’hui plus de 1000 salariés répartis au sein de 22 bureaux au total : Aix-en-Provence, Amiens, Biarritz, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, La Rochelle, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours et au Luxembourg.
En tant qu'entreprise qui place l'humain au premier plan, nous donnons aux personnes talentueuses les moyens d'avancer dans leur carrière, en les aidant à décrocher le poste ou le projet qui correspond à leurs compétences et à leurs aspirations.
